Prix Nine Choucroun

Récipiendaires du prix depuis 1995

1995

  • Fatima BOUBRIK, laboratoire de Physiologie bactérienne de l’IBPC, pour ses travaux sur « le rôle de la protéine de type histone HU dans les processus de recombinaison et de réparation de l’ADN ».
  • Fabrice RAPPAPORT, service de Photosynthèse de l’IBPC, pour ses travaux sur « le mécanisme de formation de l’oxygène dans l’appareil photosynthétique ».

1996

  • Cécile BREYTON, service de Biophysique membranaire de l’IBPC, pour ses travaux « contribution à l’étude structurale et fonctionnelle du complexe cytochrome b6f de chaîne photosynthétique de Chlamydomonas reinhardtii ».
  • Anne LEBRUN, service de Biochimie théorique de l’IBPC, pour ses travaux sur « les études des déformations conformationnelles de l’ADN et leur implications lors de la reconnaissance des séquences cibles par des protéines ».

1998

  • Daniel RIVELINE, the Weizmann Institute of Science Rehovoth, Israël (coopération au service national) pour ses travaux sur « l’étude du filament d’actine et du moteur actine-myosine sous l’action de forces extérieures ».
  • Carine TISNE, laboratoire de RMN, Institut Pasteur, Paris, pour ses travaux sur « l’étude par RMN et modélisation moléculaire des sites kB de VIH-1 qui fixent le facteur de transcription NF-kB ».

2000

  • Eric FERNANDEZ-BELLOT, laboratoire Hérédité structurale, CGM-CNRS, Gif sur Yvette, pour ses travaux sur « l’étude du prion de levure (URE3) ».
  • Laurent LACROIX, Groupe de biophysique, Ecole Polytechnique, Palaiseau, pour ses travaux sur « l’étude du repliement d’acides nucléiques riches en cytosines : du contrôle artificiel de l’expression des gènes à la reconnaissance des protéines cellulaire.

2001

  • Benoît LADOUX, Laboratoire de Biorhéologie et d’hydrodynamique Physico- Chimique – UMR 7057, Université Paris VII , pour ses travaux « Etude par vidéomicroscopie de fluorescence de molécules individuelles d’intérêt biologique en interaction ».
  • Antonin MORILLON, Laboratoire de Régulation de l’Expression Génétique chez les Microorganismes – UPR 9073, Institut de Biologie Physico-Chimique, pour ses travaux « Analyse du promoteur du retrotransposon Ty1 et de sa régulation par le stress chez S.cerevisiae ».

2002

  • Matthieu PIEL, Institut Curie, Biologie du Cycle Cellulaire et de la Motilité, pour ses travaux sur « Le centrosome des cellules de vertébrés ».

2003

  • Fabien FERRAGE, Département de Chimie, Ecole Normale Supérieure – pour ses travaux : « Nouveaux outils en résonance magnétique nucléaire : Etude des propriétés structurales et dynamiques des biomolécules à très basse ou très haute résolution ».
  • David STROEBEL, Physico-chimie moléculaire des membranes biologiques, UMR 7099 CNRS – Université Paris VII, Institut de Biologie Physico-Chimique – pour ses travaux : « Détermination de la structure du complexe du cytochrome b6f « .

2004

  • Gwénaël RABUT, Laboratoire européen de Biologie Moléculaire d’Heidelberg, pour son travail sur « l’étude des différents aspects de la dynamique de l’organisation de pores nucléaires au cours du cycle cellulaire ».
  • Yann MARCY, Unité de Physico-Chimie de l’Institut Curie pour avoir « réaliser la première mesure directe des forces produites par la polymérisation d’actine, étape importante de la migration cellulaire, et caractériser un type de mouvement qui en résulte, la propulsion ».

2005

  • Manuela ZOONENS, Physico-chimie moléculaire des membranes biologiques, UMR 7099 CNRS – Université Paris VII, Institut de Biologie Physico-Chimique – pour ses travaux « les polymères amphiphiles : nouvelle approche pour l’étude des protéines membranaires par RMN ».

2006

  • Fanny PILOT, Laboratoire de Biologie Moléculaire de la Cellule, École Normale Supérieure de Lyon – pour son travail de recherche dans le domaine du développement précoce de la Drosophile. Elle a développé une nouvelle approche combinant une analyse fine du transcriptome (pour identifier des gènes spécifiquement induits dans la période de cellularisation) et une étude fonctionnelle de ces gènes. Fanny Pilot a identifié bon nombre de nouveaux  gènes, et les deux qu’elle a étudié ont apporté une toute nouvelle lumière sur les aspects moteurs de la cellularisation et les mécanismes moléculaires sous-jacents.
  • Manuel THERY, CEA Grenoble, Laboratoire Biopuces – pour son travail de recherche sur le problème de la géométrie de la division cellulaire, l’un des paramètres importants des processus de morphogénèse. Il a mis au point un système in vitro de cellule isolée, placées sur des surfaces présentant des contraintes physiques définies, en particuliers des contraintes adhésives.

2008

  • Pierre NEVEU, pour sa thèse effectuée en co-tutelle au Laboratoire de Physique Statistique et au Département de Chimie de l’ENS de Paris, sous la direction de David Bensimon et de Ludovic Jullien, sur le sujet « développement de facteurs de régulation photo-activables ».

2011

  • Démosthène MITROSSILIS, pour sa thèse effectuée au Laboratoire au Matière et Systèmes Complexes (UMR 7057 Paris 7 / CNRS), sur le sujet «Mécano-sensibilité cellulaire : réponse en temps réel à la rigidité ».
  • Loïc SALMON, Institut de Biologie Structurale de Grenoble – pour sa thèse  « le désordre conformationnel des protéines observé par résonance magnétique nucléaire ».

2013

  • Kévin HO WAN, Pour sa thèse de Science de l’Université Denis Diderot (Paris, France) intitulée: «Étude de l’initiation du processus de réparation de l’ADN couplée à la transcription par pinces magnétiques». Travaux réalisés sous la supervision du Dr. Térence Strick dans l’équipe Nanomanipulation de Biomolécules à l’Institut Jacques Monod, UMR 7592/CNRS/Université Denis Diderot.

2015

  • Joël LEMIERE, pour sa thèse en 2014 intitulée   «Cytosquelette d’actine et déformations membranaires : du liposome à la reconstruction cellulaire » sous la supervision de Cécile SYKES –UMR 168 Institut Curie.
  • Stanislas Von EUW, pour sa thèse en 2014 intitulée « Biominéralisation osseuse : de la caractérisation structurale du minéral &  son organisation 3D » sous la responsabilité de Florence BABONNEAU – LCMCP Université Pierre et Marie Curie.

2017

  • Diana Catarina NUNES PINHEIRO, pour sa thèse intitulée «Transduction des forces mécaniques pendant la division cellulaire dans les tissus épithéliaux» sous la supervision de Yohanns Bellaïche (U934/UMR3215), Institut Curie.

2019

  • Katharina WEINHÄUPLpour sa thèse intitulée «Atomic-resolution studies of structure, dynamics and interactions in chaperone assemblies by NMR spectroscopy» sous la supervision de Paul Schanda, Institut de Biologie Structurale (IBS).

2021

  • Aude TRINQUIERpour sa thèse intitulée «Fine regulation mechanisms of the translation machinery» sous la supervision de Ciaran Condon et Frédérique Braun, Expression Génétique Microbienne-UMR 8261, IBPC-Université Paris Cité.
  • Anis SENOUSSIpour sa thèse intitulée «Design of biomolecular systems for in vitro pattern formation» sous la supervision de André Estévez Torres, Laboratoire Jean Perrin-Sorbonne Université.
 

 

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Le Prix Nine Choucroun

Nine Choucroun (1896-1978), collaboratrice de Jean Perrin et Directrice de recherche à l’Institut de Biologie Physico-Chimique a souhaité encourager les jeunes chercheurs à la recherche dans le domaine, très vaste, de la biologie physico-chimique.

Un prix annuel a été créé en décembre 1980 par ses héritiers ; il s’adresse à de jeunes chercheurs scientifiques, âgés de 30 ans au plus, français ou étrangers faisant partie de laboratoires français.

Ce prix, décerné par le conseil d’administration de la Fondation Edmond de Rothschild pour le développement de la recherche scientifique, a récompensé des travaux dans des domaines très divers : chimie théorique, physico-chimie des membranes et des acides nucléiques, biologie moléculaire des procaryotes et des eucaryotes, développement, biologie cellulaire.

A partir de 2010, le prix Nine Choucroun devient le Prix Nine Choucroun-Fondation Edmond de Rothschild. Ce prix, décerné sous les auspices de l’Institut de Biologie Physico-Chimique, s’adresse à de jeunes chercheurs travaillant dans le domaine de la Biologie Physico-Chimique. Il est attribué tous les deux ans.

Valeur du Prix pour l’année 2021 (pour de jeunes chercheurs ayant obtenu leur doctorat en 2019 ou 2020) :  4000 euros.

Deux prix sont attribués et récompensent une femme et un homme, l’un des deux ayant effectué sa thèse au sein de l’Institut de Biologie Physico-Chimique.